Caroline Pélabon
Psychologue clinicienne - Psychanalyste | Paris 7ème | 01 45 51 58 01

Pour quelles raisons consulter ?


Toutes les difficultés peuvent amener à parler à un analyste : quoiqu’il vous arrive dans la vie, on peut tenter d’entendre ce qui y est en jeu. Les soucis de la vie amoureuse, de la maternité et de la paternité, les séparations, les deuils, les échecs professionnels, lorsqu’ils sont difficiles à surmonter, interrogent sur ce qui, de soi et des autres, du présent et du passé, a pu les rendre si complexes.



« Ce week-end, il a fait très beau à Paris. Moi, j’ai fermé mes rideaux, et je suis restée chez moi pendant deux jours sans sortir. »
La dépression peut concerner tout un chacun. Elle prive la personne de son élan vital et du plaisir de vivre. Elle peut être ponctuelle, liée à un événement particulier, ou bien récurrente, semblant faire partie de la personnalité. Les positions que l’on a occupées dans le passé, voire des événements traumatiques survenus dans les générations précédentes peuvent contribuer à cette force paralysante.


Sur le quai du RER, en revenant de la Fac, j’ai vu tout le groupe des gens de ma classe. Ils sont montés dans un wagon. Moi, j’avais trop peur, je n‘ai pas pu aller avec eux. Je suis montée dans le wagon suivant.
Peur de l’autre, peur de ne pas être à la hauteur, sentiment de ne pas être intéressant, l’anxiété peut survenir dans certaines situations concrètes, ou bien être plus diffuse, allant parfois jusqu’à l’angoisse. Parfois elle se traduit dans des manifestations en apparence inexplicables, peur des déplacements, des séparations, peur des autres… Elle peut paralyser une vie, rendant impossibles certains contacts humains ou certaines situations.
On peut la rencontrer à l’entrée dans la vie adulte, lorsqu’on se sépare de sa famille d’origine pour prendre une place autonome dans la vie. L’entrée dans la vie amoureuse peut en être freinée. Mais elle peut arriver aussi plus tard dans la vie, parfois suite à des expériences décevantes ou traumatisantes.


« Dans les diners, je ne parle pas beaucoup. Mon copain, il parle tout le temps, moi j’écoute plutôt. »
Sans occasionner de vive souffrance, l’inhibition est plus du côté d’un potentiel non réalisé. Ce que l’on a en soi, mais que l’on ne peut pas agir dans la vie, et qui donne un sentiment d’inaccomplissement. La vie amoureuse, la vie professionnelle en sont limitées. Pourtant l’émergence de ces pans de soi en attente pourrait contribuer grandement au sentiment d’exister.